Matrice / Ivry : une œuvre de l’artiste Agnès Thurnauer
“Matrice / Ivry” met en scène les 20 consonnes de l’alphabet à hauteur d’assise, réalisées en bronze et implantées dans le passage du Square de la Minoterie.
Début des travaux d’installation de l’oeuvre d’Agnès Thurnauer , “Matrice/Ivry ”, un ensemble de 20 assises fonctionnelles issues de sa série des “Matrices/Assises”.
L’artiste a proposé 20 pièces, entre sculptures et mobiliers urbains, qui représentent des consonnes. Ces pièces, réalisées en bronze, sont conçues de façon à ce que « passants, enfants ou adultes, puissent jouer autour des pièces, s’y asseoir ou s’y lover » expliquait la galerie Fernand Léger qui a exposé la maquette en 2016 et dont l’oeuvre devait être réalisée en 2020.
Les voyelles seront quant à elles produites à l’échelle “main” (2 cm) et offertes aux Ivryens habitant à proximité de l’oeuvre lors de son inauguration , le 2 octobre 2021. Ainsi langage urbain et langage intime se complètent et se répondent.
L’œuvre donnera lieu à une interface avec le public et les établissements scolaires sous la forme d’ateliers, de rencontres et de lectures, évènements élaborés avec les services de la Ville.
Une édition viendra retracer l’historique du projet depuis ses prémisses. Au travers de cette commande publique, la Ville d’Ivry poursuit son développement de l’art dans l’espace urbain en intégrant une œuvre de l’artiste franco-suisse, Agnès Thurnauer.
Cette opération a été montée en partenariat avec l’aménageur de la Zac Ivry confluences Sadev94 et le ministère de la Culture – DRAC d’Île-de-France.
Belle installation prévue de longue date. Si on peut apprécier l’œuvre d’art, les riverains peuvent aussi avoir quelques inquiétudes sur les effets de sa mise en place. Le dénommé “square” de la Minoterie, en fait un passage public ouvert jour et nuit, est une source de nuisances sonores pour les riverains. Aucune règle n’y a été définie (pas d’interdiction de circulation des véhicules à moteur notamment). Il suffirait de pas grand chose pour que la tranquillité revienne. Mais les courriers des résidents, appuyés par une pétition au maire qui a recueilli 115 signatures (210 logements autour du passage), sont restés sans réponse. L’œuvre d’Agnès Thurnauer, en dépit de ses réelles qualités, ne rétablira pas à elle seule les conditions du vivre ensemble.